Musicien nomade et technologie : liberté, outils et enjeux

Posté le 13 octobre 2025 par ziiczaac 6 min

Musicien nomade et technologie : liberté, outils et enjeux

Cet article s’adresse à celles et ceux qui cherchent une approche différente de la musique live : acoustique, humaine, mobile.
Je partage ici mon expérience de musicien nomade – de la technologie qui m’aide, aux limites qu’elle impose.

Introduction

Je suis musicien itinérant. Mon quotidien se joue entre les villes, les frontières, parfois même entre les fuseaux horaires. Mon métier ? Apporter de la musique vivante, acoustique, dans des lieux qui ne s’y attendent pas : une ruelle, un marché, une terrasse, un cocktail de mariage.

Pas de scène, pas de sono, pas d’artifices. Juste une guitare, une voix, et une présence.

Derrière cette simplicité se cache une logistique constante : démarches administratives, signatures à distance, formations, contrats. Tout cela est devenu numérique. Et je dois l’avouer : parfois, la technologie me sauve la mise. Mais parfois aussi, elle me pose question.

Ce que le numérique m’a permis (vraiment)

Je vis actuellement en Espagne. Pourtant, il y a quelques semaines, j’ai passé mon permis BE en France. Je ne pouvais pas rentrer le chercher physiquement ? Aucun souci : l’application France Identité m’a permis de le récupérer et de l’authentifier à distance. Permis disponible, sécurisé, utilisable immédiatement.

Autre exemple : une formation CPF pour musiciens indépendants. Grâce à l’Identité Numérique La Poste, j’ai pu m’y inscrire, signer tous les documents et suivre le module à distance. Pas de paperasse, pas de déplacement. Un vrai gain de temps.

La signature numérique m’a aussi permis de formaliser des prestations musicales pour des événements, des concerts ou des collaborations, sans ralentir mes déplacements.

Pour un artiste libre, c’est une petite révolution. Le numérique bien pensé, c’est du temps de gagné. C’est de la liberté retrouvée. C’est moins de frein, plus de musique.

Ce qui me questionne : efficacité… ou surveillance ?

Mais chaque outil numérique a un revers. Chaque signature, chaque téléchargement, chaque interaction laisse une trace. Un lieu, une date, une action. Ces données forment un profil, un historique, une empreinte.

Dans des pays comme la Chine, cette logique de traçabilité s’est transformée en système de crédit social. En Inde, le système Aadhaar, basé sur l’identification biométrique, a fait l’objet d’alertes sérieuses sur la vie privée et les abus possibles.

Et en France ? Pour l’instant, l’identité numérique reste volontaire. Mais si elle devenait obligatoire ? Si ne pas s’identifier, c’était perdre l’accès à ses droits ? Si vivre hors ligne signifiait être effacé du système ?

Je me pose sincèrement la question.

Mon équilibre : liberté numérique choisie, pas imposée

Je ne suis pas anti-technologie. Je suis pour le choix. J’utilise le numérique quand il me rend service. Mais je veux pouvoir m’en passer sans être exclu.

Je peux jouer sans micro, sans sono, sans appli. Et pourtant, je crée du lien, de l’émotion, de la vibration. Ce que je crains, ce n’est pas la technologie en elle-même, c’est qu’elle devienne un filtre obligatoire entre moi et les autres.

Si demain, participer à la vie sociale nécessite une authentification permanente, un QR code, une reconnaissance faciale… que restera-t-il de la liberté ? Quels sont les risques, les enjeux futurs à utiliser ces outils au présent ?

Être libre, c’est pouvoir dire “oui”. Mais aussi pouvoir dire “non”.

Comme musicien de rue ou d’événements, je suis témoin de ce qui fonctionne encore sans câble, sans batterie, sans réseau. Et je défends une société où le numérique reste un outil — jamais une barrière.

Ressources pour approfondir (en toute lucidité)

Voici quelques réflexions complémentaires, issues de penseurs, journalistes, collectifs ou organismes qui interrogent notre rapport au numérique, à la liberté et à la gouvernance. Leur approche critique, souvent argumentée et contradictoire, encourage une pensée éclairée, loin des jugements hâtifs ou des positions figées.

Conclusion : un doigt sur l’écran, un pied dans la rue

Je n’ai pas de réponse définitive. Mais je veux rester acteur de ma vie numérique, pas simple utilisateur passif.

Je prends ce que la technologie m’offre quand elle m’allège. Mais je veux pouvoir improviser, refuser, ou en sortir. Comme une chanson, le progrès doit pouvoir être interprété, pas seulement suivi.

Et parfois, comme une note dissonante, il doit pouvoir être suspendu.


Ziic Zaac en quelques mots :

Vous cherchez un musicien acoustique, autonome et original pour un mariage, un cocktail, un festival ou un événement intimiste ?
Je me produis en France et à l’étranger, sans sono, avec une guitare, une voix et du lien humain.

Questions fréquentes sur Ziic Zaac

Peux-tu jouer sans électricité ni sono ?

Oui. Mon set est 100 % acoustique : guitare, voix, percussions légères. C’est l’idéal pour des mariages en extérieur, des cocktails ou des espaces naturels.

Interviens-tu lors d’événements privés (cocktails, mariages, brunchs) ?

Absolument. Je propose une formule mobile, sans branchement, adaptée à l’ambiance de chaque moment.

Peux-tu te déplacer partout en France ou à l’étranger ?

Oui, je suis basé en Europe et me déplace régulièrement. Je suis autonome et flexible, sans contrainte technique.

Quel style musical joues-tu ?

Entre chanson acoustique, folk et soul douce. C’est un répertoire minimaliste mais vivant, adapté à l’écoute comme à l’ambiance d’un lieu.

Comment réserver une prestation ?

Je propose des prestations sur devis, directement via ma page contact ou ma page dédiée aux prestations musicales événementielles.